Les Obstinés
Camille BELART : flûtes à bec
Louise MEURISSE : violon
Anne-Violaine FARDET : violon
Kumiko WADA : alto
Romaric MARTIN : guitare
Nina ROUYER : viole de gambe et violoncelle
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Nicola MATTEIS (1650-1714) : Suite en sol Majeur, extraite des « Ayres for the violin,The Third and Fourth Parts » (1685 et 1687).
Preludio, Adagio, Presto – Sarabanda facile – Fuga – Adagio, Burlesca – Aria Amorosa.
Violoniste, guitariste et compositeur d’origine italienne, Matteis s’installe en Angleterre à partir des années 1670. Il séjourne à Londres où il enseigne le violon durant plusieurs années. Ses recueils d’Ayres for the violin au nombre de quatre constituent un répertoire d’œuvres pédagogiques.
Matteis contribue beaucoup au développement de la technique violonistique en Angleterre. Il réussit à apporter au goût musical anglais des éléments du goût musical italien.
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Heinrich Ignaz Franz von BIBER (1644-1704) : Passacaille pour violon seul, extraite du recueil de sonates pour violon « Les Mystères du Rosaire » (vers 1678).
Violoniste et compositeur autrichien, Biber est considéré comme l’un des violonistes les plus remarquables du XVIIe siècle.
Les Mystères du Rosaire représentent un recueil de quinze sonates pour violon utilisant chacune une scordature différente et illustrant les différents mystères de la vie de la Vierge Marie. Une seizième sonate pour violon seul clôt ce recueil et serait un hommage à l’ange gardien.
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François DOISY ( 1748-1806) : Grand concerto pour guitare et cordes.
Composé en 1802, il s’agit d’un des premiers concertos pour guitare. Dédiée à Cézar de Trogoff, cette œuvre est composée de trois mouvements. Grand ami du violoniste virtuose Giovanni Battista Viotti, Doisy écrit le premier mouvement Moderato poco dans un style typiquement italien en vogue à Paris à la fin du XVIIIe siècle. Le deuxième mouvement, quant à lui, en forme d’ariette, proche de la romance, montre toute l’expressivité que peut avoir la guitare. Enfin, le rondeau final est plein d’espièglerie, presque comique. Cette pièce reflète particulièrement le « goût » musical parisien à cette époque.